Déborah MoineTémoignage
Tonton, tu es parti que depuis jeudi et tu me manques déjà. TROP. On savait que tu étais malade mais tu es passé par tant de choses qu'on pensait que tu allais encore t'en tirer. Chaque fois que j'allais te voir au home, c'était une joie pour moi, je te racontais le foot ( Anderlecht surtout!), mes animaux, mes secrets...Je n'ai pas eu de vrai grand-père donc cétait toi mon grand-père. Tu me racontais aussi que tu avais fait la guerre dans les Ardennes, avec les Américains, j'avais retrouvé le couvent où tu avais été mobilisé à Namur. Tu étais fier de moi, les derniers jours, tu me disais de ne pas pleurer et pourtant...
Moi, au moins, j'ai eu le privilége de t'avoir connu, je laisserais jamais quelqu'un dire du mal de toi et je ne comprendrais jamais pourquoi si peu de gens t'ont apprécié à ta juste valeur car tu étais génial. Saloperie de maladie d'Alzheimer...
Au revoir Tonton, prends bien soin de toi, j'espère que tu es avec Tante Mariette.
Déborah, ton "tchou"